La désinformation à l’égard de la femme ou fille au cameroun: Quel objectif recherché ?
Stéréotype, misogynie, sexisme, rumeur, une trainée de poudre spécifiquement nocive cherchant à ternir la réputation des femmes occupants des postes importants dans la société s’appuyant sur un phénomène dévastateur « désinformation », qui nuit non seulement à leur crédibilité mais aussi à leur légitimité. En outre, elle est diffusée délibérément pour manipuler l’opinion publique en déformant les faits et détourner la vie politique, économique et sociale de celles-ci en altérant les récits.
Il y a 2 ans, la députée du parti PCRN Honorable Nourane Foster à fait l’objet d’une fausse accusation par certains Camerounais, dans l’affaire des marchés gagnés à hauteur de 749.000.000 FCFA au ministère de la santé publique.
C’est pourquoi, des nombreuses images manipulées à l’encontre des dirigeantes politiques, des journalistes, des blogueuses ont servi dans le passé à entraver les progrès vers la l’égalité des genres et des structures inclusives. Ce qui nous amener à dire que ces diffuseurs cherchent à saper le leadership des femmes et les dissuader de participer à la vie de la cité. Cependant, la lutte contre la désinformation genrée doit être non seulement indispensables pour la promotion de la gente féminine, mais aussi pour maintenir la santé globale de la société camerounaise qui aspire à la l’égalité effective.
La milliardaire et sénateur Françoise Puene, sur Canal 2 international, émission « l’arène » relate comment elle a était influencé par ses camarades du parti lors de la constitution du dossier de sa candidature et des fausses rumeurs qui circulaient, faisant croire au peuple camerounais qu’elle a soudoyé les électeurs pendant les élections sénatoriales.
De prime abord, plusieurs facteurs contribuent aujourd’hui à l’amplification de la désinformation notamment, les médias numériques, présentant des femmes comme des maillons faibles, émotionnelles et inaptes tant dans la société que dans les médias. Ainsi, l’objectif premier est de réduire au silence ces femmes et de les inciter à quitter la sphère publique par des accusations bien fabriquée. Manifestement, les précurseurs utilisent cette voie pour assoir leur pouvoir, obtenir un gain de cause, ou pour influencer les femmes à ne pas s’impliquer davantage dans la vie politique, économique et sociale, faisant référence à leur vie passée, aux menaces ou à la déformation des informations capitale les concernant.
Les médias et la technologie, facteurs de la désinformation genrée.
Les réseaux sociaux, les médias classiques offrent cependant un terrain de jeu idéal de diffusion des fausses informations. Ils présentent des nouveaux défis, en particulier lorsqu’il s’agit de les demander de choisir un type de contenu à censurer. Face à cette épineuse question, l’écosystème d’information actuelle monte d’un cran et fait l’objet de plusieurs partages dans le but de nuire les femmes à différente échelle de responsabilité. D’où, pour pallier à ces maux, l’Etat camerounais doit se prévaloir et porter à la connaissance du publique qu’ils seront tenus pour responsables en cas de la désinformation à l’égard de la femme, celui ou celle qui propage une information sans pouvoir en rapporter la preuve de véracité de ladite nouvelle.