Nord : Une augmentation de la production de l’igname en 2022.   
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Comme à la coutumé de chaque année chez les producteurs à la fin de la saison, la semence est sélectionnée et préserver pour préparer l’an prochain. Mais pour l’igname, la semence est préservée spécialement dans le sous sol pour garder sa forme afin d’éviter la dégradation.  Un tubercule d’une plante grimpante de forme allongée ou arrondie riche en amidon.

Dans le nord, plus précisément dans le département de Rey bouba secteur ouest, on cultive l’igname en abondance dans le village de Guidjiba, Djabba, Dogba, Sakdje, Banda, Gamba, Ngaoyanga ; dans le département de la Bénoué, le village Pinchoumba ont en autre de même avec une partie de la région de l’Adamaoua dans son arrondissement de Mbé. Une culture qui accepte la saison sèche comme la saison pluvieuse selon le choix des cultivateurs.

Une culture plantée sur les sillons, les cultivateurs commence à planter la semence en mois d’avril pour récolter en mois d’août et en mai pour la recolte en mois de septembre. Comparer à l’année 2021, l’année 2022 vient donner le sourire aux producteurs avec plus de rendement. Selon un producteur rencontrer à gamba lors de mes recherches sur ce tubercule « c’est une année de bénédiction pour nous car nous avons constaté plus de rendement que celui de l’an passé ».

Cependant, cette culture donne l’opportunité aux producteurs de rattraper leur dépense en exportant hors du pays (Nigeria, le Tchad ou le Gabon) un moyen assez consistant pour financer d’autres productions agricoles.

Un producteur exprime en disant « c’est notre seul moyen de se sentir agriculteur comme disait le chef de l’Etat : la terre ne trahit pas. Mais avec les maïs et les haricots que nous produisons, il y a jamais assez de revenu pour investir dans d’autres choses ».

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