Lutter contre les fausses informations, une affaire qui doit impliquer tous les acteurs.
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Depuis quelques années, la lutte contre la désinformation ou « fake news » est devenue l’un des fondements du débat politique contemporain. Elle sert de support aux hommes et femmes politiques voulant défendre leur action publique ou s’exonérer de tout comportement nuisible à leur carrière, voire aux Etats cherchant à déstabiliser un adversaire. La désinformation, mésinformation, la mal information toutes sont des concepts qui renvoies à la fausse information. Une désinformation, informations fausses et délibérément créées pour nuire à une personne, un groupe social, une organisation ou un pays ; Mésinformation, une information fausse mais non créées dans l’intention de nuire ; Mal information, une information basée sur la réalité, utilisée pour infliger un préjudice à une personne, un groupe social, une organisation ou un pays.

Aujourd’hui, au sein des Sciences de l’information et de la communication, les travaux s’inscrivent dans le champ de la recherche sur les pratiques journalistiques et des « journalism studies ». Ils s’intéressent tout particulièrement à l’activité de production des messages médiatiques (la collecte, le traitement et la diffusion de nouvelles), ainsi qu’à leurs contenus et à leurs métamorphoses, en lien avec les transformations technologiques et socioéconomiques. Ils adoptent essentiellement un point de vue critique pour questionner le journalisme dans son rôle social et citoyen, tout particulièrement en termes de transmission d’informations vérifiées et de relation de faits exacts, mais aussi en tant que domaine soumis à une hyper concurrence, qui a perdu une partie de sa capacité à « certifier l’information ». Vulgariser plus des formations et la facilitation des méthodes de ces recherches de fait par comparaison des sources pourra mieux rendre efficaces cette lutte. C’est pourquoi il est intéressant que le Cameroun, fait son apparition au fact-checking, dont l’un des objets, à l’évidence, consiste à rendre aux médias une partie du crédit perdu aux yeux de la population. Un média n’est donc journalistique que parce qu’il délivre des informations vérifiées, à mi-chemin entre le public et les sources des informations vérifiées. Il est donc délicat, en effet, dans ces circonstances, de présenter une pratique journalistique qui a trait à la vérification comme neuve ou innovante. La « Déclaration des devoirs et des droits des journalistes », dite « Charte de Munich », adoptée en novembre 1971 par la Fédération européenne des journalistes, fait, elle, l’objet d’un consensus international autour de règles clés, comme la vérification, et reste considérée comme un texte de référence mais les membres de la société civile, le gouvernement doivent être les acteurs principaux afin d’insérer l’ecole du fact-cheching dans la formation académique pour la lutter efficacement contre les fausses information comme là dit Antonio Guteress « la lutte contre les discours de haine doit etre une affaire de tous »

Les experts de la lutte contre ce fléau explorent sa nature avec des modules sur l’importance de la confiance, la réflexion critique sur la manière dont la technologie numérique et les plateformes sociales sont les vecteurs du désordre de l’information, la lutte contre la désinformation et la mésinformation par l’éducation aux médias et à l’information, la vérification des faits (fact-checking), la vérification des médias sociaux et la lutte contre les abus en ligne. Ce mode de fonctionnement doit être des sensibilisations, la formation, la production des podcastes et la diffusion radio, télé sur la dangerosité de ces discours de haine dans notre société.

 

Mots clés/fausses informations/malinformation/discours de haine/mésinformation/desinformation/charte de munich/journaliste.

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