les risques des medias sociaux sur notre santé mentale
À quand remonte votre dernier clic « J’aime » dans Facebook? Votre dernier gazouillis (tweet)? Votre dernier coup de « cœur » pour une image sur Instagram? Votre dernier message instantané? Votre dernière conversation sur Snapchat? Votre dernier visionnement sur YouTube, votre dernier moment de détente dans un jeu de rôles ou votre dernière « vérification d’un fait » sur Wikipédia? C’était il y a cinq minutes? Une heure? Un peu plus tôt aujourd’hui?
Si vous êtes comme la majorité des gens branchés sur internet, vous avez probablement participé à au moins une des plateformes de médias sociaux mentionnées ci-dessus très récemment . Il ne s’agit plus simplement d’un cliché : nous sommes réellement branchés 24/7, n’importe où dans le monde. Nous ne sommes qu’à un clic (ou un clignement d’yeux) de nos familles, collègues, camarades de classe, idoles, mentors, voisins et même d’étrangers.
Le bon sens nous dicte que les vies que nous voyons défiler à l’écran sont souvent des versions embellies, irréalistes ou exagérées de la réalité. Même s’il ne s’agit que d’une idée que l’on se fait de la perfection en matière de beauté corporelle, d’unité familiale, de modes de vie ou de préférences sociales idéalisés, il est trop facile devant ces images de trouver inadéquats ses propres attributs, soit son apparence physique, son intelligence, sa réussite, son style de vie, voire son intégrité morale.Le véritable lien qui existe entre l’utilisation des médias sociaux et la santé mentale représente un domaine d’études relativement nouveau et complexe étant donné la réalité technologique en constante évolution. Bien que les aspects et les résultats positifs de nos interactions en ligne, un nombre croissant d’études semblent appuyer la thèse contraire. Quoi qu’il en soit, l’influence est de taille que les médias sociaux ont submergé notre vie.
Quand et comment les médias sociaux font plus que produire un effet néfaste sur notre santé mentale pour entraîner une réelle dépendance? Il n’y a qu’un pas entre les deux, vite franchi si on n’y fait pas attention. Lorsque vos publications en ligne sont récompensées par des commentaires ou des mentions « J’aime », il s’ensuit un renforcement qui peut rapidement évoluer vers une habitude dont il est difficile de se défaire. C’est justement le genre d’interaction que la plupart des gens recherchent quand ils s’inscrivent sur une plateforme de médias sociaux; c’est pourquoi la distinction à faire entre ce qui est sain et normal et ce qui ne l’est pas devient encore plus ambiguë. L’étude de la dépendance aux médias sociaux est relativement nouvelle, les conclusions sont partagées, elles en demeurent probablement ainsi pendant un certain temps. Cela dit, il ne fait aucun doute que les interactions dans les médias sociaux stimulent les centres du plaisir et la production de dopamine dans le cerveau.
Si vous pensez être accro aux médias sociaux, prenez un moment pour répondre aux questions suivantes : Pensez-vous que votre utilisation des médias sociaux soit devenue compulsive, que vous ne pouvez plus vous en passer?
Vous souhaitez restreindre votre utilisation des médias sociaux? Ce n’est pas impossible, malgré ce que vous pourriez croire. La reconnaissance des effets nocifs d’une utilisation excessive des médias sociaux sur votre santé et votre bonheur est un important premier pas. Maintenant que vous êtes prêt à prendre les choses en main : Rencontrez des gens, en personne : Remplacez vos activités dans les médias sociaux par des activités en personne, en compagnie d’amis ou de membres de votre famille qui vous aiment et qui tiennent à vous. Mettez de côté votre téléphone ou tout autre appareil quand vous êtes en compagnie d’autres personnes. Envisagez d’élargir votre cercle de connaissances non virtuel pour y inclure des personnes ayant des intérêts similaires aux vôtres. Reprogrammez votre corps et votre esprit : Trouvez quelque chose de mieux à faire lorsque vous ressentez un besoin de fréquenter les réseaux sociaux. Faites de l’exercice, de la méditation. Les sorties et activités de plein air « énergisent » vos muscles et vous remettent de bonne humeur. Trouvez un nouveau passe-temps favorable à la santé; apprenez une langue ou développez une nouvelle compétence. Avant tout, dormez bien.
L’utilisation chronique des médias sociaux fait des ravages dans les bonnes habitudes de sommeil, lesquelles sont essentielles à une bonne santé mentale.
Débranchez-vous : Prenez une pause d’Internet afin de vous soustraire complètement à la tentation de vous brancher à vos médias sociaux préférés. Éloignez la tentation des médias sociaux en désinstallant des applications ou en supprimant des raccourcis de vos écrans d’accueil et des signets de votre navigateur. Ces gestes rendent plus complexe la procédure de connexion, nécessitant un effort supplémentaire de votre part pour accéder à vos médias sociaux. Il y a parfois du vrai dans la maxime « loin des yeux, loin du cœur ». Fixez-vous des limites fermes. Si vous devez vraiment fréquenter les réseaux sociaux, fixez-vous à l’avance des limites claires quant au nombre de sessions quotidiennes et à leur durée. Évitez les contenus ou plateformes qui vous démoralisent ou qui provoquent chez vous des réactions négatives. Réglez une minuterie pour vous aider à vous responsabiliser et à ne pas dépasser le temps alloué. Vous pourriez également limiter vos interactions sociales en ligne à un seul appareil.
A tres bientot pour une autre chronique.
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