Selon une enquête YouGov relayée par Phonandroid, la pratique des écrans s’est très largement démocratisée, y compris chez les très jeunes enfants.

4 enfants sur 10 nés après 2010 sont déjà actifs sur les réseaux sociaux, quel avenir nous réserve le monde des médias sociaux.

Pour ces très jeunes enfants, les applications les plus populaires sont, surplus, celles qui consistent précisément à se mettre en scène et à mettre en scène les autres – au moyen de photos ou de vidéos. Le podium est largement dominé par le géant chinois TikTok, suivi de Snapchat et d’Instagram.

Un accès aux écrans déjà massif

Des sociétés qui, en théorie, interdisent pourtant l’accès à leurs services aux mineurs de moins de 13 ans. Une sécurité en réalité facilement contournable, au seul moyen d’une fausse date de naissance, qui a poussé certaines compagnies à renforcer leurs conditions d’utilisation. Sur Instagram, par exemple, les mineurs ne peuvent pas recevoir de messages privés de la part d’adultes inconnus – c’est-à-dire qu’ils ne suivent pas déjà.

Plus généralement, si les très jeunes sont donc déjà équipés des téléphones nécessaires à l’accès à de tels réseaux, ils sont également largement exposés à tous types d’écrans. L’étude des institutions scientifique des journalistes dévoile que 60 % des 6-7 ans ont déjà un accès régulier à un smartphone.

Élèves décrocheurs : une bombe à retardement

31 % des moins de 5 ans sont également déjà équipés d’une tablette. Des écrans mis entre toutes les mains, donc, et qui servent principalement aux enfants à jouer aux jeux vidéo (69 %), à regarder des vidéos (64 %), à écouter de la musique (54 %) et à se renseigner sur des produits (20 %).

Les réseaux sociaux deviennent déjà une drogue pour nos enfants.

Mieux comprendre les mécanismes d’addiction augmente les chances de les surmonter.

C’est pourquoi, il est important de dire à nos adolescents que nous comprenons que les écrans les captivent car leur cerveau est manipulé par les concepteurs d’application et de téléphones « intelligents ». Et qu’ils en sont maintenant informés aussi.

Pour contrer cet effet « récompense » procuré par la technologie, il est nécessaire de lutter sur le même terrain : le plaisir.

« Qu’est-ce que tu aimes faire ? » est la question clé car elle révèle la présence d’activités auxquelles pourront avoir recours les adolescents pour se détacher de leur portable et s’épanouir.

Pour cela, je vous propose de leur suggérer quelques idées d’actions qui déclenchent la sécrétion de dopamine grâce au livre « Les écrans et toi » et de « fabriquer » leur propre liste à afficher bien en évidence.

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