Médias et informations: lutter contre le discours haineux, la désinformation, la théorie du complots
L’internet et les plateformes en ligne présentent une foule d’opportunités et contribuent de manière positive au développement de la société en générale. Ils offrent aux gens de nouvelles façons de s’exprimer librement et procurent d’énormes avantages en matière de promotion du savoir, d’échange d’information et établissent de relations. L’internet joue également un rôle désormais important pour aider les personnes à trouver ou à construire leur identité. Ainsi, toutes ces opportunités qu’offre l’internet, il ne manque pas à ces gens de publier les fausses informations en ligne. Nonobstant ces avantages et opportunités, les témoins s’entendaient pour dire que l’internet et les plateformes en ligne sont utilisés pour propager des messages haineux ainsi que pour recruter et radicaliser les gens pour les inciter à la haine.
Sur les réseaux sociaux et dans l’internet, les personnes en difficulté peuvent trouver des ressources sombres pour échanger leurs points de vue préjudiciable et s’enhardit mutuellement dans les intentions hostiles. Nous devons trouver des moyens de décourager, d’arrêter et de prévenir de telles ressources, car il s’agit d’un aspect vital. Comme l’a indiqué Alex Névé d’Amnesty Internationale Canada << la discrimination issue de la haine ou alimentée par la haine connait une hausse partout. Elle est souvent facilitée par les canaux de communication nouveaux et accessible qu’offre le cyberespace. Du moins, ces canaux la font ressortir d’avantage>>. Plusieurs facteurs contribuent à la propagation de contenu haineux en ligne, tels que la possibilité d’afficher des messages en <<demeurant anonyme>>, la facilité d'<<accès à un auditoire>> et la facilité d’accès à un contenu haineux. Les témoins ont par ailleurs ajoutés que les plateformes en ligne offrent un large auditoire, ce qui fait en sorte qu’être validé devient donc normalisé. Comme l’a dit l’ancien président du Centre culturel islamique de Québec, Mahamed Laddi, <<malheureusement, nous assistons à une forme d’impunité en ligne. De tout ce qui précède, nous allons présenter, comment la désinformation excite le discours de la haine, le racisme, une théorie de complot et comment, elle menace la consolidation de la paix dans le monde.>>
Le discours de la haine est visible au Cameroun depuis des décennies avant même l’introduction d’internet et des réseaux sociaux. Ce phénomène est courant chez les politiciens, les administrateurs et les fonctionnaires ainsi que chez les enfants et les jeunes.
En effet, les camerounais de tous les horizons ont utilisés des mots qui peuvent aujourd’hui être qualifié de propos haineux et ils l’ont pas fait consciemment ou inconsciemment. Car, c’est un esprit de préjugé qui relève de leur éducation. Mais la propagation de tels discours dangereux n’a fait que s’intensifier au niveau de la population. Ces personnes qualifiées des stéréotypes ont portés des jugements envers d’autres personnes sans vérifier la source et exactitude de l’information, des tels propos sont à interdire pour la consolidation et le vivre-ensemble. Comme par exemple des crises qui se vivent dans la région de l’extrême nord, du Sud-Ouest et Nord-ouest du Cameroun reste compliquées en raison de la propagande, de la désinformation et d’autres formes de discours haineux diffusés en ligne. Contrairement à la guerre qui s’est opposée entre les Mousgoums et les Arabes Choas sous les formes d’une guerre cachée. Comme mention de plus Defyhanow sur <<la guerre des bamilékés entre 1955 et 1964, fondée sur des griefs de la marginalisation ( tribale et esclave culturel) et le discours de la haine contre le peuple Bamilékés et le sentiment anti-colonisation, et qui ont eu lieu sans influence de la disponibilité d’internet et les réseaux sociaux.
Le discours de la haine est l’un des phénomènes qui menace la paix, qui excite le radicalisme, la théorie du complot et le crime de la haine. Ainsi, le discours de la haine raciste par exemple est un phénomène de haine raciste en ligne et est à la fois complexe et dynamique. Il combine le discours de haine, des propos qui rabaissent et dénigrent des groupes des personnes ou des membres de ce groupe à la discrimination raciale, c’est-à-dire au fait de classer des personnes en catégories prétendument naturelles en fonction de critère ethniques, nationaux, culturels ou religieux puis, sur la base de cette appartenance; les traiter de manières inéquitable, les rabaisser et les humilier. On entend donc par discours de la haine et le crime raciste en ligne les propos haineux tenus dans le cyberespace qui constitue une forme de discrimination direct en cela qui rabaissent des personnes en fonction de leur appartenance. Ensuite, pour ce qui est de la théorie du complot, elle existe depuis longtemps. Elle se propage via la bouche à oreille, ses différents événements essentiels se propagent via les nouveaux moyens de communication d’aujourd’hui que sont les réseaux sociaux qui, sont des outils qui permettent au citoyen lambda de partager toutes sortes de contenus qui existent à la haine et qui menace la paix et le vivre-ensemble.
En effet, il existe des multitudes des réseaux sociaux sur Internet qui permettent de proposer des fausses informations, que ce soit Facebook, Twitter, Instagram, TikTok, snapchat, YouTube, Pinterest, ou reddit. Imaginons qu’un seul billet d’une de ces fausse information à travers ses réseaux sociaux peut toucher des milliers de personnes en une seule seconde.
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