16 jours d’activisme: Mettons fin à la violence faite aux femmes.
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Sous l’apparente joie des célébrations de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, une réalité sombre persiste dans le Nord du Cameroun. Si les sourires étaient de mise, les cicatrices laissées par des années de violences basées sur le genre demeurent bien présentes.Dans cette région, les témoignages de femmes victimes de violences physiques, psychologiques et sexuelles se multiplient. Mariages forcés, mutilations génitales féminines, violences domestiques… les pratiques néfastes perdurent, souvent dissimulées par la peur et les traditions ancestrales.

Ainsi, les femmes sont les premières victimes de conflits, de crises économiques et de catastrophes naturelles. Dans le Nord, la situation est encore aggravée par l’insécurité. Face à cette situation alarmante, la société civile se mobilise. Associations et ONG multiplient les actions de sensibilisation et d’accompagnement des victimes. Les pouvoirs publics, de leur côté, tentent de renforcer les dispositifs de protection. Pourtant, les défis restent immenses. Les pesanteurs culturelles pour eux, l’impunité dont bénéficient souvent les auteurs de violences et les moyens limités des structures d’accueil freinent les progrès.

Cependant, la lutte contre les violences faites aux femmes est un marathon, non un sprint. Elle nécessite l’engagement de tous, des hommes comme des femmes. Car si les violences ont un visage, elles ont aussi une solution : l’éducation, la sensibilisation et la justice.

Cet article a été rédigé par Mando Armel (notre correspondant dans la ville de Garoua) à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre la violence faite aux femmes, marquant le lancement des 16 jours d’activisme, avec le soutien de DeclickMedia, une plateforme d’information et d’éducation liée au numerique bientot disponible.

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