Grand-nord : le courage de la femme à etre autonome.
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La femme du septentrion est au cœur de l’équilibres familiaux, culturels et sociaux. Une personne au mental d’acier, soucieuse de son entourage, elle se retrouve à exercer certains travaux pour subvenir aux besoins de sa famille. Bien que l’égalité entre le genre doit être une chose la mieux partagée, l’homme du sahel n’arrive pas à mieux cerner cette notion. C’est pourquoi, réduit à l’arrière-plan, elle n’est pas traitée à sa juste valeur.  Nene Issa couturière dans la localité de Lagdo, la région du nord, nous fait part de sa vie en famille « je suis fatigué de faire de la couture, car à chaque fois que je rentre avec l’argent, mon mari l’arrache pourtant, c’est pour subvenir aux besoins de la famille. De fois c’est pour payer la pension scolaire des enfants, mais il s’en fou. Son seul envie c’est de se souler ».

Quel mépris pour la mère de l’humanité ? promouvoir l’autonomisation de la jeune fille et des femmes, ainsi que la reconnaissance de son universalité aux droit fondamentaux doit être considérée chez les hommes, pas seulement comme une question de justice mais une condition pour le développement durable.  Elles jouent un rôle central en matière de développement et d’éducation. À ce titre, leurs autonomisations est un indispensable facteur de la paix et de progrès sociale, économique et environnemental. Mais pour Wangnamou Pierre, père de famille « Tout ce que la femme a, est pour moi car sa dote m’a couté cher », la femme du septentrion se résume au remboursement de sa dote après son mariage. Cependant, malgré tout, la femme du septentrion ne baisse jamais les bras, pour s’autonomiser davantage financièrement, elle se lance dans l’entreprenariat comme l’élevage des volailles, la création de centre de couture, productions d’huiles de neem, les commerces. Ses activités l’encourage à ne pas se réduire à la dépendance de l’autre. 

une photo prise au marché de Dogba dans le departement de rey-bouba, la region du nord cameroun.

Dans cette mesure, les autorités administratives ne se sont pas restées indifférentes à cette situation. Comme la commune de Garoua 2e grâce à son projet de financement de la gent féminine en 2019, a remporté le premier prix national du feicom 2019 de meilleure pratique communale du développement locale à 50 millions de Fcfa. Ce prix vient renforcer de plus son accompagnement à voir la femme du sahel autonome. Un bon exemple qui a engagé d’autres communes du septentrion à inclure dans leurs budgets communaux l’autonomisation de la femme du sahel.

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