Tous les ans, en novembre jusqu’à mi-mars, le feu de brousse précipite les producteurs à faire la récolte à la course du cheval. Un phénomène qui apparait comme une fatalité pour la formation végétale.

Cause des feux de brousses

Dans l’Adamaoua, le nord et l’Extreme-nord, les plus traditionnels des feux de brousses se répètent chaque année dans les domaines privés ainsi que les domaines publics de l’Etat. La saison sèche rime avec végétations sèches. Le vent de l’harmattan en cette période, favorise donc la propagation facile et rapide des feux. Dans ces conditions, la moindre inattention ou négligence peut être catastrophique aux forets, à la production des agriculteurs, aux plantations forestières, dans les parcs (Bénoué, Bouba Djidda, Beau lion, buffle noire, Waza).

Chaque année mi-décembre, ce feu de brousse consume la production agricole (maïs, coton, mil, haricot…). Les agriculteurs souffrent de ce phénome qui est souvent causé par l’imprudence des fumeurs, la production du charbon, le renouvelement des pâturages qui les trouvent à ce moment en plein récolte.

Raison des feux de brousse pour les responsables

J’ai passé un micro trottoir aux riverains de la zone d’exposition de nous dire le pourquoi il est répétitif. Pour certains, le feu de brousse libère et crée le passage pour les troupeaux et les animaux et pour d’autres, le feu de brousse permet, le renouement des pâturages.

Contrainte liée aux feux du brousses

Le feu de brousse est un facteur qui perturbe la faune. Car sans brousse, il n’y a pas des animaux. Quand surviennent ce phénomène, tous les éléments vivant dans cette zone sont plus en danger que jamais. L’incendie détruit une grande partie de la microfaune ; un fait qui n’est sans effet sur la santé du sol. Effectivement, le feu détruit les éléments nutritifs qui devaient revenir au sol et augmenter sa richement ou la partie arabe du sol qui pourrait augmenter la production.

En outre, les feux de brousse non contrôlés sont responsables majeur de la destruction des produits agricoles stockés en champ ou tardivement récoltés. Il est ensuite à l’origine de la destruction de la végétation et une contrainte environnementale.