Journaliste, acteur clé de la lutte contre la désinformation et la mésinformation.
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La « Déclaration des devoirs et des droits des journalistes », dite « Charte de Munich », adoptée en novembre 1971 par la Fédération européenne des journalistes, fait, elle, l’objet d’un consensus international autour de règles clés, comme la vérification, et reste considérée comme un texte de référence d’un journaliste. Il recueille ou recherche, vérifie et écrit puis distribue des informations sur tout type de support media (presse écrite, radio, TV et les technologies de l’information et de la communication du Web).

Pour un journaliste, la vérification est une étape incontournable, étape rappelée dans la majeure partie des textes relatifs aux conditions d’exercice du métier, comme les codes de déontologie, censés à la fois servir de guides à ces hommes des médias dans leur processus de diffusion à l’opinion publique, des fragments d’informations qualifiées de quatrième pouvoir  et l’influence que la révélation de ce fait peut avoir dans la prise de position des citoyens s’elle s’avère que cette information est fausse. Cependant, un journalisme doit par tous les moyens possibles de vérification et de mise en valeur des données factuelles (data-journalisme) notamment, il doit se distinguer parmi d’innombrables flux d’informations non hiérarchisées, non vérifiées, etc. il doit insérer dans son quotidien la notion du Fact-cheking (vérification des faits) et ses outils de vérification pour se multiplier et, de manière inédite les possibilités que le numérique favorise pour l’interagir dans ses prises des sons, vidéos, textes, infographies, etc. Pour une facilitation du métier journalistique au Cameroun, l’Etat doit mettre un accent et intégrer l’école du fact-checking à la formation academique pour la lutte contre les fausses informations et la mésinformation sur les réseaux sociaux, car le le fact-checking réinvente la bougie au métier du journalisme. Malgré l’urgence de la diffusion d’une information ou d’exclusivité, ne doit pas l’emporter sur le sérieux de l’enquête et la vérification des sources. C’est dans ces conditions qu’un journaliste digne de ce nom doit : tenir son esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; il ne doit pas tenir l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles ;

Il doit exerce la plus grande vigilance avant de diffuser des informations malgré la provenance ; il dispose d’un droit de suite, qui est aussi un devoir, sur les informations qu’il diffuse et doit faire en sorte de rectifier rapidement toute information qui se révèlerait inexacte avant la diffusion.

Mots cles

charte de munich/journaliste/mésinformation

/desinformation/fact-cheking.

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