Taiwe parfait président fondateur d’actions sans limite pour le développement.

13 Novembre 2021

Le Cameroun regorge des ressources humaines pour le développement car sa population est majoritairement très jeune. On n’y compte plus des femmes que des hommes. Mais force est de constater quelles sont confrontés à d’énormes problèmes notamment celui du mariage précoce. Malgré le travail des autorités pour y mettre un terme, cette pratique a des répercussions considérables sur les victimes et atteint des proportions inquiétantes. En réalité, il ne suffit pas de promulguer des lois et de signer des conventions internationales, encore faut-il que les mentalités évoluent. Le poids des traditions et de l’influence des principes religieux extremiste explique cette situation ; il faut réfléchir à des solutions réalistes est mieux adapté pour mettre fin à cette pratique.

Il faut ensuite se débarrasser du poids des traditions, la plus part des ethnies camerounaise sont dominés par leurs coutumes où la femme est avant tout une mère et une épouse, placée sous l’autorité de son mari. Ces coutumes protègent rarement l’intérêt des filles.

Le gouvernement a aussi son rôle à jouer, en forçant sa politique de promotion de la fille et en étant moins flegmatique dans l’ application des conventions relative aux droits des filles. Mieux encore, en intégrant davantage les femmes dans la vie publique et politiques pour faire entendre leurs voix. La lutte contre le sexisme ou la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes doit commencer à la maison et à l’école. Bien que nous soyons au 21e siècle, les représentants sont encore trop et stéréotypés dans les illustrations des manuels scolaires : les filles se rendent généralement au marché tandis que les hommes se rendre au bureau. Il est important d’amener les filles à connaître leurs droits. Car la plupart des jeunes filles mariée contre leur volonté ignorent que la loi leurs autorisent à s’y opposer.

Pour y parvenir, il faut mettre un accent particulier sur la sensibilisation, en invitant les parents repentis, les victimes les leaders religieux et les chefs coutumiers à témoigner. Cette sensibilisation peut utiliser plusieurs canaux de communication. La presse écrite, la radio, la télévision, les affiches, le cinéma et les réseaux sociaux, en diffusant les messages dans les langues officielles et locales les plus parlées.

Solution envisageable

Seule une prise de conscience collective et des efforts pour accorder une plus grande importance aux filles en leur donnant les moyens de réussir dans la vie, permettront de mettre définitivement un terme à la pratique du mariage précoce.

ÉTIQUETTE

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